Lutte contre les parasites au pâturage – la nature nous aide
Le printemps est chaque année synonyme de nombreuses images plaisantes. Le premier jour de sortie au pâturage est attendu avec impatience dans la plupart des exploitations. Lorsque le moment est enfin venu, les animaux gambadent joyeusement à travers le pâturage à la découverte de leur nouvel univers. Mais le pâturage a aussi ses inconvénients. Les moutons, les chèvres et les bovins ingèrent plus facilement des larves de parasites lorsqu’ils sont au pâturage. Ces dernières se nichent dans le tractus gastro-intestinal et nuisent ainsi à la santé et aux performances des animaux.
![[Translate to Français:] weideparasiten](/fileadmin/user_upload/forsfutter/guegg/bilder/weideparasiten.jpg)
DES SYMPTÔMES INSIDIEUX AVEC DES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES
Les effets d’une infestation par les vers sont complexes et se produisent progressivement. La plupart du temps, les animaux ont un pelage hirsute et perdent du poids. Ces symptômes apparaissent parce que les parasites s’installent dans la muqueuse gastro-intestinale et causent des dommages. Ils perturbent la consommation et la conversion alimentaire se détériore. La baisse de l’accroissement journalier a également des conséquences économiques, ce qui est particulièrement important pour les animaux à l’engrais, mais aussi pour les animaux d’élevage. Outre les pertes de performances, l’infestation par les vers peut entraîner d’autres graves problèmes de santé. L’anémie, les inflammations graves du tube digestif et le développement d’oedèmes sont des symptômes typiques. En particulier chez les jeunes animaux, la réduction de la consommation alimentaire et la détérioration de l’état général peuvent entraîner des carences. Pendant la croissance, les carences ont un effet particulièrement négatif sur le développement.
UNE BONNE GESTION – UN FACTEUR ESSENTIEL
Le principe de base dans la lutte contre les infestations par les vers consiste à interrompre le cycle de multiplication des parasites. Les ovins et les caprins sont les espèces le plus souvent touchées par les vers ronds gastro-intestinaux. Les larves hivernent au pâturage et sont ensuite ingérées en même temps que l’herbe au printemps. Une fois dans l’organisme de l’animal, elles se transforment en vers sexuellement matures, qui produisent des oeufs. Ceux-ci sont excrétés avec les fèces, deviennent des larves et sont à nouveau ingérés.
En raison du cycle de reproduction des endoparasites, il est très important que la gestion des pâturages soit bien pensée. Pour ce faire, il faut tenir compte de certains points clés:
- Les zones qui ont été fauchées à l’automne et qui n’ont plus été pâturées depuis sont moins contaminées et donc particulièrement adaptées aux jeunes animaux.
- Le fauchage des pâturages réduit également la pression d’infection.
- Prévoir un changement systématique toutes les deux semaines vers des pâturages propres.
- Assécher ou clôturer les zones de pâturage humides, car les larves s’y développent particulièrement bien en raison de l’humidité.
LA PROBLÉMATIQUE DES RÉSISTANCES
Depuis un certain temps, on observe avec beaucoup d’inquiétude le développement croissant de résistances aux vermifuges courants. Si l’on utilise toujours les mêmes substances actives et que l’on vermifuge très fréquemment, cela favorise l’apparition de résistances. Pour éviter une telle évolution, la stratégie de vermifugation doit être soigneusement planifiée. Le Service consultatif et sanitaire pour petits ruminants SSPR propose un programme de surveillance avec des examens réguliers d’échantillons de matières fécales. Cela permet d’une part de déterminer quels animaux doivent être vermifugés et d’autre part de contrôler l’efficacité des différentes substances actives. De cette façon, le développement de résistances peut être contré par une vermifugation ciblée – avec des produits suffisamment efficaces.
DES ALTERNATIVES NATURELLES – LA MEILLEURE VOIE POUR L’AVENIR
De nombreux essais pratiques ont indiqué l’efficacité d’alternatives naturelles à base de plantes pour lutter contre les vers. Cet effet a été confirmé dans une thèse de bachelor réalisée à la HAFL (Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires). Lors d’un essai effectué dans plusieurs exploitations, l’utilisation de l’aliment FORS 6185.00 Provasette a permis de réduire de manière significative l’excrétion d’oeufs de vers chez les brebis laitières. Les conclusions au pâturage, nos clients peuvent choisir entre l’aliment structuré FORS 6185.00 Provasette et le concentré de substances actives FORS 2902.00 Antihelm Plus.